Plus de bio, plus d’approvisionnement en produits locaux et moins de gaspi
C’est le nouveau credo retrouvé dans la récente version du GEMRCN (Groupe d’Études des Marchés de Restauration Collective et Nutrition) qui édite des recommandations nutritionnelles à destination des nourrissons, des jeunes enfants, des enfants d’âge scolaire et des personnes âgées mangeant en collectivité.
Les producteurs locaux comme les acheteurs, les cuisiniers et les consommateurs sont globalement d’accord pour ça ! Mais cela ne s’avère pas si simple ! Les producteurs vont devoir s’organiser, s’associer, créer un réseau pour pouvoir assurer le volume nécessaire à la collectivité. Les acheteurs auront à accepter de payer plus cher un produit qui vient de chez nous et oublier le moins cher d’ailleurs. Les cuisiniers devront changer leur manière de commander et cesser le service des 1000 cuisses de poulet car jusqu’alors le poulet n’en contient que 2 ! Quant aux consommateurs, eux aussi ils vont devoir s’adapter ! Apprendre à manger moins varié, les pommes gâtinaises seront à l’honneur au contraire des bananes martiniquaises ! Et apprendre à découvrir de nouveaux goûts et textures, le poulet bio demandant plus d’effort masticatoire que son congénère de production intensive !